Amis jardiniers, bienvenue !

N'hésitez pas à nous envoyer vos photos

et conseils en jardinage,

nous les publierons

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vendredi 14 octobre 2011

Déjeuner des jardiniers, samedi 15 octobre

Samedi 15 octobre c'est le déjeuner des jardiniers ! et le beau temps devrait être au rendez-vous !

Amis jardiniers, n'oubliez pas de prendre quelques photos de ce moment convivial et de les envoyer à lesjardinsdelouveciennes@gmail.com


lundi 3 octobre 2011

C'est l'automne et la récolte continue !

Citrouilles, poireaux, carottes, courgettes et bientôt épinards...avec le beau temps de septembre et octobre les jardins continuent à produire ! (ici la parcelle n°15)

Vous aussi, envoyez-nous les plus belles photos de votre jardin, nous les publierons ! lesjardinsdelouveciennes@gmail.com









lundi 22 août 2011

Le mildiou a frappé dans les jardins familiaux !

Triste retour de vacances pour tous les jardiniers de Louveciennes qui ont découvert ce week-end du 21 août les ravages du mildiou sur leurs tomates !

Voici une photo des dégâts prise ce dimanche sur la parcelle n°15 où les 25 pieds de tomates étaient resplendissants encore vendredi. Triste spectacle...


Le mildiou (late blight en anglais) est du à un champignon microscopique, « phytophthora infestans ». Cette maladie peut causer de grands dégâts. C’est l’ennemi n° 1 des tomates cultivées au jardin. Le mildiou se manifeste quand le temps est humide et les températures douces. Ces conditions sont favorables au développement du champignon, dont les spores peuvent être produites en moins de 10 jours. Les spores sont transportées par le vent sur de grandes distances. Elles se déposent sur la plante et germent à l’humidité.  Dans certaines conditions, le développement de la maladie peut être très rapide et détruire la plantation en quelques jours seulement : les plants apparaissent alors comme « grillés ». Les symptômes sont caractéristiques et commencent généralement pas les feuilles, puis les tiges et les fruits.

Lors des étés orageux et humides, le mildiou fait des ravages. Cette maladie attaque notamment les tomates et les pommes de terre. Les pieds de tomates se tâchent de noir, d'abord les feuilles, puis les fruits. Comment lutter préventivement ? Que peut-on faire au potager bio pour limiter les dégâts ?

La cause

Le mildiou de la tomate et de la pomme de terre est une maladie causée par un champignon appelé Phytophthora infestans. D'autres champignons provoquent des dommages semblables sur la vigne, les rosiers, les oignons, les carottes...
La maladie évolue très rapidement quand les conditions lui sont favorables : pluie, humidité élevée et températures comprises entre 12 et 25°C. Le mycélium se développe alors sous les feuilles et produit des spores qui vont assurer la propagation. Le champignon hiverne sur les résidus de plantes mortes et l'infection repart par le sol au printemps suivant...

 

Les symptômes

Le mildiou est assez facile à reconnaître :
  • Face supérieure des feuilles : plages brun-vert d'apparence huileuses débutant en bordure des feuilles et se se desséchant en leur centre
  • Face inférieure des feuilles : duvet blanc (mycélium ou filament fongique) par temps humide ou lorsque la rosée
  • Tiges et pétiole : taches brunes
  • Fruits : bosselures brunes, fermes et marbrées. Difficulté de mûrissement

 

Dégâts

Le mildiou peut facilement détruire une récolte entière.

 

Lutte préventive

A la plantation

Lorsque vous plantez les pieds de tomates, ne les serrez pas trop. Vous maintiendrez ainsi une bonne aération, à même de limiter la propagation de la maladie et de favoriser le séchage du feuillage.
L'ortie renforçant l'immunité de la plante :
  • à la plantation, mettre au fond du trou des orties broyées,
  • traitez régulièrement au purin d'orties.
  • décoction de prêle, de consoude sont aussi des alliés efficaces.

Le fil de cuivre ?

On peut essayer un traitement préventif du mildiou en enfonçant un fil de cuivre dans la tige principale de chaque plant de tomates.
L'humidité favoriserait la formation de sulfate de cuivre qui, véhiculé par la sève pourrait protéger la plante contre le mildiou.
Utilisez pour cela du fil électrique dénudé puis passé sous la flamme afin de faire disparaître la couche de vernis qui l'enrobe.

Pendant la végétation

Lorsque les plants atteignent une trentaine de centimètres, traitez avec un fongicide à base de cuivre ou avec parcimonie à la bouillie bordelaise. Ceci protège le feuillage des attaques du champignon.

D'années en années

Un conseil très général pour un potager sain : pratiquez la rotation des cultures.

 

Lutte curative

Il n'existe pas véritablement de traitement curatif.

 

Combattre l'attaque de mildiou

Et la vigne ?

Cette maladie sévit sur plusieurs cultures. Les pieds de raisins notamment sont également touchés. Plasmopara viticola est le mildiou de la vigne.
Dès l'apparition des premiers symptômes, supprimez les parties attaquées de la plante.
Coupez le feuillage, ôtez les fruits atteints et brûlez-les.
Rappel : de façon générale, on évite de déposer sur le tas de compost les végétaux souvent porteurs de maladies cryptogamiques (champignons:mildiou, oïdium, rouille), virales (feu bactérien) comme les feuilles des arbres fruitiers ou des rosiers. En cas de mildiou avéré, c'est donc complètement contre-indiqué !

mardi 12 juillet 2011

Petit point sur la culture de la laitue !

Nombreux sont les jardiniers de Louveciennes qui ont plantés des laitues et les récoltent actuellement.


Cette plante originaire de l'Est du bassin méditerranéen et de l'Asie occidentale est consommée pour ses feuilles depuis VIe siècle avant notre, la laitue était très appréciée des Romains et des Grecs.

4 types de laitues existent :

Les laitues pommées (lactuca sativa variété capitata) : grandes feuilles entières, généralement lisses, parfois cloquées ou ondulées, selon la variété leur couleur peut être, verte, blonde, marginée de rouge, rougeâtre, voir presque rouge. Elles forment une pomme ronde compacte ou légèrement aplatie.
Les laitues romaines (lactuca sativa variété longifolia): feuilles allongées avec une côte principale les rendant raides et croquantes. Elles forment une pomme serrée, allongée souvent volumineuse. Tout comme les laitues pommées, suivant les variétés, leurs couleurs diffèrent. 

Les laitues à couper (lactuca sativa variété crispa) : constituées de feuilles tendres, parfois frisées, arrondies, découpées, gaufrées ou ondulées, elles ne forment pas de pomme, et sont récoltées de 2 à 3 fois.  

Les laitues asperges (lactuca sativa variété angustana) : ne pommant pas et montant très vite en fleurs, c'est la tige florale qui est consommée.


VARIÉTÉS

Pommées de printemps : Batavia dorée de printemps, Gotte à graine blanche, Gotte à graine noire, Gotte jaune d'or, Appia, Reine de mai, Batavia iceberg saladin.

Pommées d'été ou d'automne : Grosse blonde paresseuse, Le bon jardinier, Blonde de Versailles, Kinemontepas, Merveille des 4 saisons, de Bellegarde, Grosse brune têtue, Sucrine, Reine de glaces, de Pierre-Bénite, Rouge grenobloise, Blonde de Paris, Blonde à bord rouge, Batavia Rossia, Craquerelle du Midi.

Pommées d'hiver : Merveille d'hiver, Val d'Orge, Passion verte d'hiver, Brune d'hiver, Batavia goutte de sang, Verpia. Romaines de printemps, d'été et d'automne : Blonde maraîchère, Ballon de Bougival, Chicon des Charentes, Roméa.

Romaines dhiver : Verte d'hiver, Rouge d'hiver.

A couper
 : Feuille de chêne blonde, Lollo Rosa, Feuille de chêne verte, Blonde à couper améliorée, Frisée à couper de Beauregard, Salad Bowl blonde, Salad Bowl rouge.

Laitues asperges
 : Laitue asperge du Pamir, Celtuce, Romaine asperge, Cracoviensis.
 
TERRAIN

Bien que s'accommodant de la plupart des terrains, les laitues préfèrent un sol fertile, humifère et frais. Eviter cependant les fumures fraîches et les excès d'azote

CULTURE

Laitues pommées de printemps : Semer clair en février/mars sous châssis ou en pépinière bien exposée. Lorsque les plants ont 4 à 5 feuilles repiquer à exposition ensoleillée, à 20 cm en tous sens. Récolter environ 2 mois après le semis.

Laitues pommées d'été et d'automne : Semer clair en pépinière de mars à juin puis lorsque les plants ont 4 à 5 feuilles repiquer à exposition ensoleillée, à 25/30 cm en tous sens, à exposition ensoleillée. Récolter environ 2 mois après le semis.

Laitues pommées d'hiver : Semer clair en pépinière d'août à septembre puis repiquer en lignes distantes de 25/30 cm et à 15 cm sue le rang. Récolter environ 7 mois après le semis.

Laitues romaines : Semer clair de mars à juin en pépinière ou directement en place comme la laitue pommée d'été ou d'automne. Les romaines d'hiver se sèment en août/septembre comme la laitue pommée d'hiver.

Laitues à couper
:Semer en place de mars à août, en lignes distantes de 20 cm. Récolter les jeunes plants suffisamment développés pour les consommer et ainsi éclaircir naturellement. Récolte 4 à 5 semaines après le semis.

Laitues asperges : Semer clair, en pépinières, de mars à juin, puis repiquer lorsque les plants ont 4 à 5 feuilles, à exposition ensoleillée en lignes distantes de 30 cm, et à 25 cm sur le rang. Récolte 2 mois environ après le semis. Entretenir les cultures par des binages et sarclages réguliers. Si nécessaire, arroser copieusement et pailler avant que les plants ne soient trop développés.

RÉCOLTE

Récolter au fur et à mesure des besoins et du développement des plantes. Cueillir de préférence les laitues juste avant de les consommer, afin qu'elles conservent toutes leurs propriétés, surtout la vitamine C.

CONSERVATION
 
Lorsqu'il est impossible de faire autrement, les conserver dans le bas du réfrigérateur (dans le bac à légumes) dans un sac en papier.

jeudi 30 juin 2011

mercredi 15 juin 2011

Les légumes prennent de l'ampleur !

Les salades de Charles ont bien poussées... 




et plus généralement toutes ses plantations




De même pour la courgette jaune plantée par Mélina !


Petite information sur la consommation et la conservation de la courgette :

La courgette est particulièrement savoureuse lorsqu'elle mesure entre 15 et 20 cm. Elle est indispensable dans la ratatouille. Les fleurs mâles sont comestibles ; farcies ou frites en beignets, elles ont une saveur délicate.
Quand la courgette va vers sa maturité, les graines deviennent grosses et dures dans la cavité centrale. A ce stade, elle sert à confectionner des potages, car son taux de fibres est plus élevé, ce qui la rend beaucoup moins tendre. En potage, elle permet un drainage efficace des voies digestives, mais perd une partie de ses vitamines.
La courgette se consomme rarement crue, mais plutôt cuite dans de multiples plats, ratatouille, couscous, gratins…
Crues, elles se conservent au frais dans le bas du réfrigérateur mais il vaut mieux ne pas les garder plus de deux jours car elles perdent leur eau, leur brillant et leur fermeté.
Découpées en rondelles et blanchies 1 min, vous pourrez les congeler après les avoir bien égouttées.

lundi 13 juin 2011

Des radis à profusion !

Le radis est sans aucun doute le légume le plus facile à récolter. Le radis peut très facilement être cultivé. le semis doit être effectué dans du terreau bien tassé. Un conseil : semez clair pour ne pas avoir à éclaircir. Arrosez régulièrement. La récolte est possible au bout de trois semaines seulement ! 
Bravo à Anne pour sa récolte abondante qu'il lui faut maintenant ramener à vélo ! (photo ci dessous).






vendredi 10 juin 2011

Les dernières pluies ont été bénéfiques aux jardins !

Les tomates (1ère photo), les pommes de terre (photo 2), les radis et poireaux (photo 3) sont en plein développement suite aux orages de ces derniers jours qui étaient très attendus par l'ensemble des jardiniers de Louveciennes. Ces pluies ont également permis de remplir un peu les citernes qui depuis 3 mois étaient désespérément vides...

lundi 9 mai 2011

Premières plantations !

Après les plantes aromatiques, voici les premières plantations de pieds de tomates, aubergines, citrouilles, fraises et pommes de terres.
Il faut maintenant arroser régulièrement !





jeudi 5 mai 2011

Cultiver son jardin est un acte politique !

Comment s’étonner que le fossé se creuse entre les citoyens et ceux qui sont censés les représenter ? Qui sent encore qu’il peut participer aux choix qui concernent son avenir ? Nos dirigeants ont certes pris la barre à la suite d’un vote, mais nombre de leurs décisions ne correspondent pas à ce pour quoi ils ont été élus. Leur tâche se limite à un pilotage aléatoire du quotidien, qui n’ouvre aucune perspective d’avenir. Pire : il l’oblitère, en assurant la pérennité d’un modèle de croissance illimitée dont plus personne n’ignore qu’il est incompatible avec la finitude des ressources planétaires.

Malgré notre incroyable technologie, nous avons inventé la société la moins performante de toute l’histoire de l’humanité, la plus dispendieuse en termes d’énergie, la plus destructrice en termes sociaux et la moins résiliente qui soit, car entièrement dépendante d’un combustible fossile en voie d’épuisement… Et nous persévérons : ce que nous entendons par « politique » s’apparente à de l’acharnement thérapeutique sur un système économique moribond. Tandis que la défiance envers les politiques se normalise, le malaise et la précarité gagnent du terrain. On blâme tour à tour la mauvaise gestion de l’État, les exactions des industries, mais peu remettent en question le principe fondateur de notre société : cette logique de marché qui confisque aux hommes ce que la nature leur a donné, la vie, l’eau, la terre, les semences…
En poussant la logique actuelle, on pourrait imaginer un cartel mondial qui posséderait la planète et nous rendrait tous locataires. Réinventer la politique, c’est protéger nos sources de vie de cette logique marchande qui ne fait qu’appauvrir des populations entières et détruire des écosystèmes, dans des pays pourtant dotés de richesses naturelles. L’écologie est bien plus qu’un pansement sur les plaies de l’environnement. Elle nous conduit à repenser notre industrie, notre médecine, notre éducation, notre alimentation… Elle nous invite à sortir du pillage organisé pour restaurer l’économie dans sa fonction la plus noble, qui est de répartir les biens de première nécessité au profit du plus grand nombre.

Nos choix de consommation sont de la politique en actes. Tout ce que nous pouvons faire pour nous autonomiser, c’est-à-dire pour pourvoir à nos besoins sans passer par les trusts, est un acte politique. Même notre pays, dit développé, ne peut plus assurer son autonomie alimentaire. Nous avons tué nos sols à coups de pesticides, nos eaux sont polluées, nos abeilles disparaissent, les OGM sont une imposture abjecte. Que le pétrole vienne à manquer et c’est la famine assurée. C’est pourquoi il est vital de soutenir l’agriculture, de favoriser la multiplication des Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Cultiver son jardin est aujourd’hui un acte politique.

lundi 25 avril 2011

Phase 1 : la préparation du sol

Préparez votre sol

Aurélie en pleine action le 25 avril
La préparation du terrain est un des éléments clés de la réussite d'une culture. Le sol doit être bien travaillé pour que les racines d'une plante puissent s'y installer rapidement et y puiser toutes les substances dont les végétaux se nourrissent.
Outre la préparation manuelle ou mécanique du sol, des amendements et des apports d'engrais pourront être intégrés efficacement lors de ce travail du sol.
Quatre outils seront précieux pour cette préparation du terrain : une bêche, une griffe, une pioche, un râteau. Ces outils sont susceptibles d'être remplacés par des machines, le motoculteur entre autres.
Préparation manuelle
o Le labour ou bêchage : en retournant la terre, on casse la croûte superficielle du sol, ce qui permet à l'air et à l'eau de mieux y pénétrer. On profite des labours pour y enfouir les amendements organiques et les engrais.
o Le griffage
: pratiqué après le labour, il permet de bien casser les mottes et de renforcer l'ameublissement sur une vingtaine de centimètres en profondeur. Le griffage doit être réalisé dans le sens de la largeur et de la longueur du terrain.
o Le ratissage
: il se limite à une opération de ratissage, permettant de débarrasser la terre des mottes et des cailloux après le passage de la griffe. Les dents du râteau doivent être presque parallèles à la surface, de manière à ne pas faire de trous dans le sol.
Préparation mécanique
Elle est beaucoup plus rapide mais nécessite un lourd équipement : une sous-soleuse qui décompacte la terre, une charrue ou un motoculteur pour labourer et une fraise rotative pour épierrer.
L'usage d'un motoculteur est conseillé pour les grandes surfaces ou pour un potager.
Fertilisation d'un sol
Lors de ce travail du sol, des amendements et des engrais seront les bienvenus.
Les amendements sont utilisés pour corriger la structure du sol. Un sol trop perméable sera corrigé grâce à du fumier, du terreau, de la tourbe ou des. Un sol trop compact recevra du sable de rivière ou du calcaire broyé ; un sol trop décalcifié de la chaux ou du calcaire broyé.
Les engrais (ou fumure) servent à enrichir la terre en éléments nutritifs (azote, acide phosphorique et potasse (N.P.K), calcium, manganèse, fer...) qu'elle a perdu par lessivage, par blocage et surtout par absorption des plantes. Une "fumure de fond" est un préalable indispensable à toute plantation. La "fumure d'entretien" assurera le développement progressif des végétaux.
Le compost, à réaliser dans un coin de son jardin, se révèle un excellent engrais aussi bien au moment de la plantation que de l'entretien.

mercredi 13 avril 2011